HtmlToText
menu principal aller au contenu numéros appels de textes numéro 47 : david foster wallace, l’écrivain à la foire numéro 48: soif de romanesque numéro 49: yourcenar, mémoire du présent à propos rédaction protocole de soumission nous écrire abonnement nous trouver en librairie faut-il réhabiliter la magie? le numéro 45 de contre-jour sort en librairie le 5 juin! publié le 2 juin 2018 , par gabrielle publié le articles | laisser un commentaire abonnez-vous à contre-jour sur le site de la sodep! publié le 13 avril 2018 , par gabrielle vous pouvez maintenant vous abonner aux cahiers littéraires contre-jour directement sur le site de la sodep ! : cliquez ici! pour toute demande de renseignements, écrivez-nous! redaction@contre-jour.ca publié le articles | laisser un commentaire 28 février 2018: lancement des numéros 43 et 44 de contre-jour publié le 21 février 2018 , par gabrielle afin de célébrer la sortie de notre nouveau numéro, dédié à l’oeuvre de benoit jutras , nous vous convions à un lancement festif, qui sera aussi l’occasion d’un retour sur notre dernier opus de 2017, «les îlots de la pensée», numéro concocté par sara danièle michaud . au plaisir de vous y croiser! lectures et vin seront au programme. date: 28 février 2018, de 18h à 20h lieu: librairie le port de tête, 262 av. mont-royal ouest, h2t 1p5 publié le articles | laisser un commentaire le prix contre-jour de l’essai littéraire publié le 6 octobre 2017 , par gabrielle la littérature québécoise actuelle vit quelque chose qui ressemble à un âge d’or. oui, les librairies indépendantes ferment les unes après les autres, oui, les éditeurs ont une difficulté du diable à joindre les deux bouts, mais il faut malgré tout reconnaître la surprenante multiplicité d’œuvres importantes en cours et la stabilité relative d’un lectorat de plus en plus diversifié qui réussit à trouver ici et là l’histoire ou le poème qui donneront forme et voix à sa vie intime. dans son dernier livre, exercices d’amitié , yvon rivard salue cette pléthore de voix qui l’accompagnent et qui rendent le monde moins vide de sens et de substance. ce livre donne une image assez juste de la situation, au-delà des problèmes que rencontrent toutes les littératures. cette étonnante vitalité de la littérature québécoise contemporaine touche aussi l’univers de l’essai littéraire, véritable richesse nationale, d’arthur buies à jacques brault en passant par pierre vadeboncœur. mais ce genre méconnu dans lequel le québec brille d’un intense éclat, au croisement des traditions européennes et américaines, demeure néanmoins cantonné à un espace très restreint pour plusieurs raisons. d’abord, par la confusion que crée le grand fourre-tout dans lequel on range le genre de l’essai en général (on se souvient du prix de l’essai, amalgamé au livre pratique, du salon du livre de montréal 2013 remporté par ricardo et sa mijoteuse ). ensuite, parce qu’on met sur le même pied que l’essai littéraire des études et des analyses souvent de type universitaire. toute la difficulté consiste à faire comprendre la dimension esthétique de la pensée que suppose l’essai littéraire. non, l’essai littéraire n’est pas de la « philo molle », mais bien une œuvre d’art à part entière. non, l’essai littéraire n’est pas un genre pour paresseux ou incompétents, incapables de se rendre jusqu’à la rigueur de l’analyse, mais bien une forme littéraire authentique qui mobilise les ressources imagières et linguistiques propres à la littérature pour exprimer de manière oblique une pensée qu’aucun concept ne saurait rendre avec justesse. j’irais plus loin en disant que l’essai littéraire s’écrit contre toute forme de spécialisation ou d’expertise et qu’il constitue à ce titre le plus bel héritage de la révolution tranquille, à tout le moins celui qui permet l’accès à la connaissance générale, touchant autant à l’art qu’à la société. la ligne du risque de pierre vadeboncœur a lancé à sa façon, au début des années soixante, une manière rigoureuse de parler avec vigueur et sans jargon qui a entraîné dans sa suite plusieurs générations d’écrivains ne se souciant aucunement de l’impossibilité de définir l’essai littéraire, mais sachant qu’on le reconnaît à son ton étrange, à la fois calme et incandescent. le genre même de l’essai littéraire, si insaisissable soit-il, sous-entend malgré tout qu’il n’y a pas d’être sans passage par des manières d’être, c’est-à-dire, tout bonnement, par des styles, chaque fois singuliers, qui tentent, grâce à l’instrument merveilleux de la prose, de donner sens à notre énigmatique présence. c’est pour donner une visibilité nouvelle à ce genre si florissant au québec et aussi pour encourager de nouvelles voix à le moduler que les cahiers littéraires contre-jour lancent leur prix de l’essai littéraire, qui sera attribué sur une base bisannuelle par un jury indépendant. le premier prix contre- jour de l’essai littéraire sera donc attribué à l’automne 2018. étienne beaulieu pour le comité de rédaction publié le articles | laisser un commentaire numéro 43: les îlots de la pensée, en librairie le 11 septembre 2017 publié le 5 septembre 2017 , par gabrielle bonne rentrée à tous nos lecteurs! nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de notre nouveau numéro, «les îlots de la pensée», dirigé par sara danièle michaud. depuis que l’ensemble des institutions postsecondaires ont emprunté à pleine vitesse et phares éteints le cul-de-sac de l’économie du savoir, elles ont du même coup travesti leurs fondements humanistes en folklore qu’il est de bon ton de faire ressortir de temps en temps lors de discours cérémonieux, par cynisme, hypocrisie ou déni. la production du savoir, dans un tel contexte, se traduit par une équation qui fait découler sa valeur d’une multiplication entre la quantité d’articles et de communications scientifiques et le prestige des revues savantes et conférences les ayant reçus. le savoir semble ainsi s’être complètement détourné du registre qualitatif. c’est aussi un des facteurs qui contribuent à dissocier le savoir (qui produit un cumul de connaissances relevant trop souvent du secondaire, voire du carrément superflu) de la pensée (qui articule une compréhension du monde, une vision du monde, un être au monde ou une forme de vie). pour paraphraser alain deneault, auteur de la médiocratie, la pensée devrait, à moins de se satisfaire de sa médiocrité, se rendre spirituellement pertinente, et c’est bien dans cette dimension spirituelle que nous situons la fracture entre le savoir et la pensée. contre-jour considère qu’il y a urgence de réfléchir à ce qui advient de la pensée dans cette économie du savoir qui ne rapporte à personne. la pensée, fluide, créatrice, nécessaire, trouve inévitablement de nouveaux lieux où se pratiquer, même aux époques les plus sombres. quels sont ces îlots et ces communautés utopiques aujourd’hui? comment esprit critique et élan existentiel se manifestent-ils dans une pensée qui consisterait encore à nous maintenir en relation avec une puissance, comme dirait agamben, et quelles nouvelles formes de vie cherche-t-on à travers elle? contre-jour, par le moyen de ce numéro, invite à réfléchir à ces îlots où survivent les naufragés spirituels de la pensée. au sommaire: - mark strand, onze poèmes tirés de sleeping with one eye open et de reasons for moving , traduits par martin labrosse - mathieu simoneau, «de tout son poids de métal» - andré lamarre, «quelques éclipses» - virginie savard, «intérieur» - gabrielle chevarier, «la chute» dossier «les îlots de la pensée»: - clara dupuis-morency, sara danièle michaud et catherine lemieux, «aveuglements» - frédérique bernier, «rêves d’une pensée» - laurence côté-fournier, «la préservation d’un lieu commun» - taïka baillargeon, «ce qu’il reste de nous, ou la pauvreté dans tous ses états» - mathilde branthomme, «elles entrent» - louise warren, «17 silences. résidence d’écriture à l’abbaye val notre-dame» - kaliane ung, «les yeux de mozart» - david valentine, «une c